lundi 3 septembre 2012



Extrait tiré de :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/02/1430606-agen-mission-d-exploration-gaz-de-schiste.html
Agen. Mission «d'exploration» gaz de schiste

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Agen. Mission «d'exploration» gaz de schiste ()
Agen. Mission «d'exploration» gaz de schiste
Les conseillers généraux, leur président Pierre Camani en tête, ont choisi de se rendre sur les sites d'exploitation constater les effets des forages de gaz de schiste. En France, pour l'instant, l'exploitation du gaz de schiste est interdite. Deux permis d'exploration ont été accordés et concernent le Lot-et-Garonne. Celui dit de «Beaumont de Lomagne» qui couvre 10 400 km2 sur huit départements, celui d'Eauze sur cinq départements dont là aussi le Lot-et-Garonne.
«L'exploitation est autorisée en Pologne, mais aussi en Espagne et au Portugal. Et qui sait, si dans les années à venir, pour faire face à une crise énergétique grave, la France ne s'y mettra pas également» s'interroge Michel Esteban, conseiller général membre de la commission qui va s'envoler dans quelques jours vers le Canada et les Etats-Unis.
«Nous avons voulu en savoir plus» explique le président la commission Georges Denys. «C'est un sujet à controverse qui nécessite réflexion avant de prendre des décisions dans la mesure où le conseil général en a la compétence» ajoute Pierre Camani, sénateur et président du conseil général. En France, c'est L'État qui est propriétaire du sous-sol. Aux États-Unis, il est privé.
Le département du Lot-et-Garonne est le premier en France à avoir monté une mission poussée d'évaluation des avantages et inconvénients de l'exploitation du gaz de schiste. Les «pour» et les «contre» ont été auditionnés dont le président du groupe BNK pétroléum, la société qui a déposé et obtenu les permis d'exploration en France.
«Il s'agit bien sûr d'aborder ce sujet de manière neutre» indiquent les membres de la mission d'observation. Mais on devine quelques doutes dans l'esprit des élus. Le souci de l'eau est omniprésent. Elle est nécessaire dans le processus d'extraction actuel et son rejet suscite des questionnements quant à sa teneur en matières polluantes et dangereuses pour l'homme et l'environnement. De nouveaux procédés sont à l'étude, que les industriels qualifient de «plus propres».
Le voyage au Québec et en Pennsylvanie, permettra aux élus de se forger une opinion de visu. Verdict des élus après le 11 septembre, date de leur retour en France. C.D.V.
La Dépêche du Midi

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